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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 17:18

Les longues heures de navigation me permettent parfois d’écrire quelques lignes, de noter mes pensées et mes réflexions de la journée… Mais je ne peux le faire que quand la mer est calme et  le bateau relativement stable sur cette immense flaque d’eau qu’on appelle la Méditerranée. Sinon, les nausées ne manquent pas de se faire sentir et il faut s’allonger au plus vite.

 

Le voyage en voilier nous offre des moments magiques et merveilleux – tiens, je viens de voir le soleil se coucher à l’horizon. Timéo lui a même dit bonne nuit et à demain… il nous a encore accompagné toute la journée. Ce matin, en partant à l’aube, nous avons pu le voir se lever autour des 6 heures. On est passé tout près des rochers de Ponza que le soleil a joliment illuminés avant de tourner plein ouest pour mettre cap sur la Sardaigne.

 

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Une journée en mer passe vite mais elle peut aussi paraître infiniment longue. (Une petite pensée à nos amis navigateurs qui sont en train de traverser l’Atlantique depuis les Antilles – 2200 milles à parcourir jusqu’aux Açores !) Les activités à bord sont limitées une fois les voiles réglées et la route définie. Le capitaine a noté les prévisions météo au préalable (qu’il étudie d’ailleurs tous les jours avant un départ proche). Les enfants se réveillent en général entre 7 et 8 heures sans réclamer grand-chose (à part peut-être un premier film !!!). Ils n’ont pas très faim et mangent peu en mer. Aujourd’hui, deux temps forts ont marqué la journée : la rencontre avec un groupe de dauphins qui sont venus nager autour de l’étrave de notre bateau et l’arrivée d’un petit oiseau se posant doucement sur l’épaule du capitaine puis sur la capote du voilier. On était pourtant assez loin des côtes italiennes. Il est resté quelques minutes avant de reprendre son envol pour une destination que nous ne connaîtrons jamais.

 

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Cependant, la mer peut parfois nous montrer son côté nonchalant et désagréable. Grâce aux prévisions météorologiques, nous n’avons jamais rencontré de grosses difficultés préférant rester au port quelques jours de plus s’il le faut au lieu de prendre des risques. Toutefois la météo n’est pas une science exacte et les prévisions peuvent être erronées. Certains navigateurs qui connaissent les mers du monde nous ont confirmé que la mer Méditerranée est une des mers les plus traîtres. Le vent y est souvent changeant et peut s’accélérer de manière imprévisible d’une heure à l’autre. Mon capitaine passe donc des heures devant notre ordinateur à estimer la durée de notre prochaine étape en la mettant en corrélation avec les prévisions.

 

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On a eu plusieurs journées très ventées au mouillage à Ponza cette semaine. La baie nous protégeait bien de la houle la plupart du temps. Mais il y a eu une journée où la houle est entrée dans la baie faisant rouler le bateau d’un bord à l’autre rendant la vie à l’intérieur insupportable. Les enfants n’arrivaient même pas à manger, impossible de faire école ou toute autre activité. Le vent soutenu ne nous permettait pas de débarquer dans un premier temps. Nous voilà comme prisonniers à bord de notre propre bateau. Le port n’était pas mieux protégé de cette houle, d’ailleurs il n’y avait qu’un seul ponton qui bougeait pas mal aussi. Vers midi, nous avons réussi tant bien que mal à débarquer à la plage. On était fatigué, la nuit a été courte. Après avoir mangé un morceau de pizza et passé quelques heures à nous balader et à jouer à la plage avec les enfants, tout en gardant un œil inquiet sur le bateau qui continuait à se faire dandiner par les vagues, nous sommes retournés à bord en fin d’après-midi. On a eu la chance de pouvoir accoster le bateau au quai public qui dispose de quelques places pour la nuit. Nous avons pu dormir plus tranquille et reprendre quelques forces.

 

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Ce jour-là, le vent ne s'était pas encore levé....

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Ponza est une très jolie île, appartenant à l’archipel volcanique des îles Pontines. Il se compose d'un groupe de six îles : Ponza et Ventotene (habitées), puis Zannone, Palmarola, Gavi et Santo Stefano. C’est un petit paradis par temps calme. Comme Panarea aux Eoliennes, c’est une île très convoitée par la bourgeoisie italienne. Il paraît qu’en été, les bateaux se disputent les places au mouillage. Heureusement, nous ne sommes qu’au mois de mai et nous pouvons donc profiter de petites balades tranquilles. L'île forme un étroit croissant de terre faite de falaises de tuf et possédant une multitude de criques secrètes et de grottes qui cachent des bassins azur.

 

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Le vent nous a malheureusement empêché de faire le tour de l’île en bateau et nous n’avons vu qu’une petite partie de cette réserve naturelle. Les Romains y ont laissé leurs empreintes en y ayant creusé un tunnel et construit un aqueduc servant à acheminer l’eau douce de l’unique source de l’île à la ville. À la sortie du port, on peut encore voir des grottes, les « grottes di Pilato », qui servaient jadis de viviers à murènes. La villa de l’empereur Auguste était juste au dessus, remplacée depuis par un cimetière de style baroque. Les photos ci-dessous ont été prises à cet endroit.

 

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Il fait nuit à présent, la mer est toujours calme et il n’y a presque pas de vent. Pourtant un voilier a besoin d’un minimum de vent pour avancer correctement. Ce n’est pas le cas ce soir et nous sommes obligés de faire tourner le moteur… Horreur, je déteste ce bruit qui se répand à l’intérieur de la coque, il me donne mal à la tête ! Mais il n’y a pas le choix, il faut avancer avant que le vent ne redevienne trop fort demain dans la journée (trop fort ou pas assez, c’est comme ça en Méditerranée). Je préfère alors rester dans le cockpit pendant mes heures de quart et contempler les étoiles qui brillent dans un ciel sans lune cette fois-ci. Parfois une « étoile » clignotante passe sous mes yeux – il y a du monde là-haut. Où vont-ils tous ces gens ? Peut-être atterriront-ils à Rome? Je vois une bande lumineuse à l’horizon, ce sont sans doute les lumières de cette mégalopole italienne. 

 

La mer vue par le capitaine...

 

Les impressions peuvent nettement diverger selon le point de vue des autres membres de l’équipage. Oui, les longues heures de navigation laissent souvent beaucoup de temps pour les réflexions en tout genre. Effectivement, il faut pour cela que la mer ne réclame pas trop de manœuvres, que le voilier soit stable sur sa route, que le pilote automatique ou le régulateur d’allure fonctionnent correctement. C’est aussi beaucoup plus facile la nuit lorsque le reste de l’équipage dort.

 

La croisière est, vous l’avez bien compris maintenant, une alternance de moments faciles et d’autres moins faciles. Jusqu’à présent, nous avons eu de la chance (doigts croisés, on touche du bois). Dauphins, oiseaux, mer huileuse ou à crêtes blanches, lune, terres proches ou lointaines, étoiles, bruit de l’eau sur la coque, plages de sable blanc ou noir, falaises, volcans, ports pittoresques, mouvements du bateau ( !).

 

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                                                           Lever du soleil sur les côtes italiennes

Pour le côté moins facile, vous en avez eu une description. L’utilisation du moteur, que j’ai longtemps considéré comme sacrilège, est la possibilité de rallier un abri au plus vite plutôt que de rester à se balloter sur place avec des enfants qui ne pensent qu’à arriver (je les comprends tout à fait). Alors pour moi, le bruit du moteur représente la sécurité et le confort. J’ai appris la croisière sur des voiliers sans moteur et je ne veux pas imposer cela à mes enfants. Les navigateurs savent ce que c’est que de rouler d’un bord sur l’autre sans avancer.

 

Et surtout, toujours dans un esprit de navigation en équipage familial, moins on passe de temps en mer moins on risque de se prendre un coup de vent.

 

 ... et enfin, vue par les mousses :

 

Nous avons questionné les enfants sur le voyage. Pour eux, l’important est d’abord d’avoir des copains. Au début du voyage, nous avons eu la chance de rencontrer deux équipages avec des enfants des mêmes âges, c’était tout simplement génial. En Tunisie, nous étions sept familles avec enfant(s) à bord. Pour Timéo, ce fut parfois un peu dur d’être le plus jeune de tous!

 

Avec leur culture Astérix et Obélix, ils se sont beaucoup intéressé aux différents sites archéologiques alternant périodes romaines et grecques (Sicile, Tunisie, Italie). Nous avons à bord « Astérix en Corse » et c’est justement notre prochaine destination !

 

Evidemment, les volcans passionnent beaucoup d’enfants et nous avons eu la chance d’en voir quelques uns (Etna, Vulcano, Stromboli, Vésuve et des anciens volcans effondrés). Ils ont beaucoup aimé et construisent maintenant des volcans sur la plage avec des villes autour.

 

Les plages ont évidemment beaucoup de succès. Nicolas n’a pas de complexe pour aborder des enfants ne parlant pas français. Timéo est maintenant gêné par la barrière de la langue. Pour les baignades, l'eau est encore fraîche à cette saison.

 

Côté navigation, à plusieurs reprises, nous avons pu naviguer quelques heures avec un copain à bord et cela change tout. Les enfants sont tout à coup beaucoup plus autonomes.

 

Nicolas :

 

Je n’aime pas la navigation quand ça dure trop longtemps et quand la mer est agitée, les vagues faisant trop bouger le bateau. En revanche, j’aime beaucoup les rencontres avec les autres enfants et les visites de temples grecs et romains ainsi que des théâtres et amphithéâtres. J’ai beaucoup aimé visiter les volcans aussi. J’aimerais faire un autre voyage pour visiter la Grèce et la Turquie.

 

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Timéo :

 

Je n’aime pas la navigation et j’ai peur d’avoir le mal de mer. Je regarde toujours le soleil se coucher. J’aime beaucoup jouer avec les copains dans les ports et visiter les temples et théâtres avec papa, maman et Nicolas.

 

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Nous sommes arrivés au port de Palau près des îles Maddalena au nord de la Sardaigne samedi après-midi après 35 heures de navigation (une dernière pensée à nos amis navigateurs en Atlantique qui sont en mer depuis plus de 15 JOURS déjà)!

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 17:52

Après avoir quitté l’archipel des Eoliennes et le phare de la Méditerranée qui faisait jaillir ses éclats de feu derrière l’étrave de notre voilier pendant toute la nuit, nous accostons dans la petite ville portuaire d’Agropoli sur la côté italienne peu avant minuit du lendemain.

 

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                                PTITHOM se trouve au quai en face presqu'au bout de la digue

Nous avons lu sur le site « Sail the World » que ce port disposait d’un quai public qui offrait des places gratuites pendant 48 heures. Ce quai se trouve en effet à l’entrée du port assez loin de la ville mais peu importe (il faut savoir qu'à un ponton un peu plus proche de la ville, on aurait dû payer au moins 40 €/nuit) . Au final, nous avons pu y séjourner pendant 6 jours sans payer le moindre frais. A cette période de l’année, il n’y a pas foule dans les ports et nous n’étions que deux bateaux à se partager les places disponibles. Nous avons même pu prendre un forfait pour avoir accès à l’eau et l’électricité à volonté. Nos voisins de bateau, Hugh et Brenda, un couple d'origine écosaise d'une cinquantaine d'années, vivent sur leur voilier depuis 11 ans déjà. Ils ont fait le tour du monde... et ont beaucoup de choses à raconter. Nous les écoutons avec admiration. Mais je vous rassure, nous n'avons pas en tête d'entreprendre un tel projet avec nos enfants. Rien que pour traverser le Pacifique, ils ont mis 26 jours sans voir de terre. Quel courage!!!

 

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Vues du port

Le premier jour après notre arrivée, nous nous baladons au centre ville à la recherche de quelques magasins indispensables… . Il nous faut une laverie à tout prix, cela fait presque trois semaines que nous n’avons pas pu laver notre linge. Nous cherchons aussi un supermarché qui veuille bien livrer nos courses directement au bateau : nous ne disposons pas de véhicule et il nous faut remplir les cales qui sont presque entièrement vides. Notre séjour dans les îles y est pour quelque chose. Nous devons aussi acheter une nouvelle batterie et faire quelques bricolages au bateau. Pendant ce temps-là, les enfants ne sont pas mécontents de disposer du temps pour jouer au quai. Ils pêchent et s’inventent une forteresse qu’il faut défendre sur la digue à l’entrée du port. Au bateau ils passent des heures à construire de beaux navires en légo (quelle belle invention!) qui naviguent sur des mers de leur imagination. Une petite dispute de temps à autre nous rappelle néanmoins que nous avons des enfants tout à fait normaux!

 

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Nicolas dans les hauteurs du mat

Agropoli se situe au sud de la baie de Naples à une heure de train de la ville historique de Pompéi. Ce n’est pourtant pas au programme des CE1 mais Nicolas s’intéresse beaucoup à l’histoire des Romains et nous a demandé de visiter ce site mondialement connu. Pour satisfaire ainsi sa curiosité qui nous étonne un peu plus tous les jours, nous quittons le bateau un matin à 7H30. Quarante minutes de marche plus tard (il y avait deux bons kilomètres à parcourir), nous arrivons à la gare d’Agropoli pour un train direct à Pompéi. Nous passons alors la journée entière dans cette ville antique romaine qui a été redécouverte au 17e siècle et reconstituée au siècle dernier.

 

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L'amphithéâtre                                                                     Une vigne devant les arcades de l'amphi

Située au pied du Vésuve, la ville fut entièrement ensevelie, en 79 après J.-C. lors de l' éruption du volcan. Une couche épaisse de cendres et de boue couva la ville. Elle tomba ainsi dans l’oubli pendant 1600 ans avant d’être redécouverte par hasard au 17e siècle. Son état de conservation fut inespéré : les fouilles exécutées au 18e siècle permirent d’exhumer une cité florissante, précieux témoignage de l’urbanisme et de la civilisation de l’Empire romain.

 

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Une villa romaine....                                                            ... et des murs de maisons plus modestes

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Un thermopolium                                                                 Passage à piéton à l'époque romaine

A l’époque, lors de la construction de la ville par les Romains, le volcan était éteint depuis plusieurs siècles et donc pas une source d’inquiétude pour les habitants de la région. La terre, riche comme le sont tous les sols d’origine volcanique, permettait, en particulier, la culture de la vigne et favorisait donc l’afflux de population. Pompéi comptait alors environ 12 mille habitants. Aujourd’hui, le site compte plusieurs vignes et la terre fertile attire toujours une population abondante. Pourtant le volcan est considéré comme actif et reste l’un des plus dangereux d’Europe. Sa dernière éruption date de 1944.

 

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La pointe du Vésuve

Nous faisons ainsi le tour de la ville qui possédait une infrastructure étonnante et prodigieuse. Selon une légende, Pompéi était une ville riche, prospère, fertile à tel point que les Dieux en seraient devenus jaloux, puis auraient déclenché l’éruption du Vésuve pour y mettre fin. La ville disposait ainsi d’un grand amphithéâtre, d’un gymnase, de deux théâtres pour des représentations culturelles et artistiques, d’une grande place (le forum – centre religieux, politique et économique de la ville), de plusieurs temples, d’une basilique (à usage de tribunal ou de salle de réunions publiques, ce n’était pas un édifice religieux), d’édifices publics, de magasins, de plusieurs thermopoliums (des fast-foods de notre époque), de grandes villas bourgeoises, d’un lupanar (maison close), de boulangeries, etc.

 

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Le Grand théâtre                                                                      ...dans les thermes

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Le forum                                                                                     Le temple d'Apollon

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La boulangerie - son four et les pierres de meule

L’état de la conservation du site provient de la couche de cendres qui, allant jusqu’à 20 mètres (soit équivalent d’un immeuble de 6 étages) a recouvert le site et l’a protégé des pillages. Figés d’abord par les cendres et de lapilli (fragments de lave éjectés par le volcan), les habitants de Pompéi le furent ensuite par des moulages en plâtre. On peut les voir dans l’attitude où la mort les a surpris. Il y aurait eu entre 15000 et 20000 victimes.

 

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Amphores, vases et d'autres trouvailles de l'époque romaine

Ce soir, nous rentrons bien fatigués mais impressionnés par ce voyage dans le passé.  Pourtant, les enfants semblent presque infatigables. Après une bonne nuit de sommeil et une matinée d’école (il ne faut l’oublier quand même), nous retournons à la gare et prenons un train pour Paestum qui se trouve à une dizaine de kilomètres au nord d’Agropoli.

 

Paestum (Poseidonia) est une cité grecque de la Grande-Grèce, rebaptisé Paestum par les Romains en 273 avant J.-C.. Le site qui compte trois temples grecs et des vestiges de monuments architecturaux de l’époque grecque et romaine est inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’Humanité de l’UNESCO. Les remparts de la ville, longs de presque 5 km, sont bien conservés.

 

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Nous visitons le musée et le site, achetons deux épées (« glaive » à l’époque romaine) en plastique aux enfants qui s’en donnent à cœur joie de jouer aux légionnaires romains. Il ne leur manquait plus que le casque et le bouclier…

 

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Le lendemain, nouveau départ pour Nicolas et son père pour l’ascension du Vésuve. Nicolas voulait alors voir le cratère du troisième volcan le plus actif d’Europe après avoir déjà vu l’Etna et le Stromboli. Il a découvert une passion pour les volcans après toutes nos visites. Timéo et moi, nous préférons rester au bateau ce jour-là. Nous sommes fatigués tous les deux. Nous contemplons comme vous les photos après leur retour. On a bien fait de ne pas y aller : le voyage en train, puis en minibus surchargé et cher a été long et la visite trop rapide puisque prise en charge par un tour-opérateur. Mais on n’a pas pu faire autrement cette fois-ci. Nicolas était ravi de sa journée et c’est l’essentiel.

 

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Au moment où j’écris ces lignes, nous avons à nouveau changé de panorama : nous avons quitté le port d’Agropoli vendredi soir et après une nuit et journée de navigation, nous sommes arrivés dans la baie du « porto di Ponza » sur l’île de Ponza au sud de Rome. Nous allons y passer quelques jours et attendre le « BON VENT » avant de traverser vers la Sardaigne.

 

A très bientôt.

 

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